Le Château
Texte de Kafka adapté par Jean-Marie Papapietro
Création au Théâtre Prospero, le 7 mars 2006
Tout ici est questions, interrogatoires, expériences et l’action se réduit à l’examen systématique d’opinions, de solutions ou de vérités possibles. Le Château est le dernier grand roman entrepris par Kafka quelques années avant sa mort. Ce long récit se présente comme une sorte d’épopée dont le héros quasi anonyme – son identité se réduit à la seule lettre K – se prétend arpenteur-géomètre. Dans le village où il arrive,…
- Interprètes : Roch AUBERT, Jean-Robert BOURDAGE, Christine FILTEAU, Claire GAGNON, Denis GRAVEREAUX, Georges MOLNAR,
- Christophe RAPIN, Aurélie SPOOREN, François TRUDEL, Jean TURCOTTE,
- Costumes : Magalie AMYOT
- Lumières : David PERREAULT NINACS
- Bande-son : Jean-François MARTEL
- Scénographie : Magalie AMYOT
- Assistant : Jean-Sébastien PILON
- Mise en scène : Jean-Marie PAPAPIETRO
… par une nuit d’hiver, on semble, en effet, non sans difficulté lui reconnaître son titre, mais les autorités locales ne lui attribuent aucune tâche précise. Il cherche par tous les moyens à rejoindre l’autorité qui émane du Château, siège d’un pouvoir insaisissable. Les fonctionnaires qui régentent le village semblent n’avoir d’autre but que d’user peu à peu les forces de ceux qui cherchent à comprendre le fonctionnement de cette toute-puissante bureaucratie.
Extraits de la revue de presse : « La mise en scène ne s’embarrasse pas d’effets ni de décors spectaculaires. Cette simplicité un peu blafarde sied parfaitement à l’univers de Kafka. L’adaptation de Jean-Marie Papapietro se veut la plus ouverte possible et n’impose aucune interprétation. » Ève Dumas, La Presse. 13 mars 2006
« L’adaptation s’appuie sur une théâtralité affichée et audacieusement dépouillée. Usant de trois fois rien, les comédiens nous entraînent dans les dédales de l’œuvre, terrible labyrinthe où une surprise nous attend à chaque détour. Derrière les trois panneaux de bois sur roulettes conçus par Magalie Amyot et très soigneusement éclairés par David Perreault Ninacs, il y a toujours quelqu’un qui guette, l’œil fiché dans l’un des interstices. Atteignant le parfait équilibre entre limpidité et mystère, chacune des 120 minutes que dure cette représentation captive. » Christian Saint-Pierre, Voir, 16 mars 2006
Partenaires de production : Théâtre Prospero et ses partenaires
Crédit photo : Claude Lavoie