Abel et Bela
Texte de Robert Pinget (édit. de Minuit)
Création au théâtre Denise-Pelletier, le 2 décembre 2002
En reprise à l’E.N.A de Saint-Hubert, le 30 avril, au C.N.A à Ottawa, du 10 au 13 mars 2004, dans 7 maisons de la culture de Montréal, du 16 au 25 mars 2004 et au Carrefour international de Québec, du 20 au 23 mai 2004.
Une pièce en train de se faire et de se défaire ou comment jouer une pièce qui n’existe pas. Pinget qui pratiquait assidûment le violoncelle met tout son talent d’humoriste à développer une série de variations entre deux êtres …
- Équipe de production:
- Interprètes : Denis GRAVEREAUX et Gaétan NADEAU
- Collaboration spéciale : Luc VINCENT
- Lumières : David PERREAULT NINACS
- Bande-son : Pierre PLANTE
- Costumes : Sophie PARDO
- Scénographie et mise en scène : Jean-Marie PAPAPIETRO
…Abel et Bela, qui sont aussi deux compères comme Bouvard et Pécuchet ou Don Quichotte et Sancho Pança, deux comédiens à la recherche de l’essence du théâtre. Tour à tour, ils nous entraînent dans leurs divagations et deviennent, comme à leur insu, les acteurs d’une pièce qui n’existent qu’à travers leur engagement sur scène. L’état de théâtre par excellence.
Abel propose, Bela dispose et la pièce ne cesse de se défaire à mesure qu’elle progresse soutenue par un rythme qui ne se dément jamais. C’est précisément ce qui nous a plu dans ce dialogue qui se déroule et s’enveloppe autour d’un centre insaisissable, véritable alchimie verbale qui nous entraîne peu à peu vers un immense point d’interrogation.
« Montée pour la première fois au Québec, la pièce porte autant sur le jeu que sur le théâtre proprement dit. Sans une interprétation et une direction d’acteurs de haut calibre, elle perdrait tout son sens. » Anne-Marie Cloutier, La Presse, 6 décembre 2002
« Voilà enfin, mais cinq ans après sa mort, un texte de Robert Pinget joué sur une scène de Montréal. Il était temps. (…) Les formidables justesses et souplesses de ton dans lesquelles il est représenté à la Salle Fred-Barry devraient faire oublier ce retard, cette paresse ou cette indifférence qui faisaient que l’on ignorait jusqu’à maintenant ce théâtre métaphysique et drôle qui n’a rien à envier à ceux de Sarraute et de Beckett. » Robert Lévesque, ICI, 12 décembre 2002
« Jean-Marie Papapietro possède une qualité rare, du moins dans nos contrées, il fait confiance aux mots. » Hervé Guay, Le Devoir, 9 décembre 2002