Quelques conseils utiles aux élèves huissiers
Texte de Lydie Salvayre (éditions Verticales)
Création à la Petite Licorne le 19 septembre 2005
Joué du 22 au 27 avril 2008 au Théâtre du Passage de Neuchâtel (Suisse)
Joué le 31 mai 2008, dans le cadre du OFF.T.A., à la maison de la culture Plateau-Mont-Royal,
En reprise au Cégep Rosemont le 5 avril 2006, au Théâtre Prospero du 9 au 20 mai 2006 et dans six Maisons de la culture de Montréal 22 octobre-22 novembre 2006
Quand un huissier d’expérience explique à de futurs collègues toutes les ficelles du métier, avec une franchise qui touche au cynisme le plus brutal, nous restons partagés entre le rire et l’indignation. Le texte de Lydie Salvayre se présente comme une conférence ou une leçon donnée à de futurs huissiers. Maître Échinard qui s’appuie sur une longue expérience expose patiemment toutes les difficultés de ce métier…
- Interprète : Denis GRAVEREAUX
- Accessoires et costumes : Jean-Marie PAPAPIETRO
- Scénographie et mise en scène : Jean-Marie PAPAPIETRO
- Conception graphique de l’affiche : Manuelle PAPAPIETRO
… auquel il a choisi de se dévouer comme un véritable missionnaire. A travers ce personnage de comédie, nous découvrons plusieurs des contradictions dans lesquelles se débattent nos sociétés. La langue elle-même traduit parfaitement l’humour souvent féroce avec lequel l’auteur aborde ces problèmes sociaux. Par moments, on devine la parenté qui relie ce texte à de prestigieux modèles comme les fameuses Modestes propositions pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays de Jonathan Swift.
Extraits de la revue de presse :
« Avec ses mots découpés au scalpel, ses moments de silence savamment mesurés, ses gestes rares mais précis, le personnage composé par Gravereaux séduit, irradie. Dans une mise en scène réglée comme une partition, où la scène presque vide se fait l’écrin du corps et des mots, la présence du comédien hypnotise. (…) Assurément, par sa mise au jour d’une parole actuelle et nécessaire, de même que par son utilisation originale de l’épure et du dépouillement, Papapietro nous sert ici une grande leçon de rigueur et d’inventivité ». Catherine Cyr, Revue Jeu, numéro 122, 2007
« Un moment de grâce dans la saison. (…) Denis Gravereaux semble épuiser tous les niveaux de sens de cette langue (volontairement) compassée et sonde au vitriol les processus mentaux séparant le monde en huissiers et en indigents. Il en résulte, une fois de plus, un spectacle remarquable. » Anne-Marie Cloutier, La Presse, 26 septembre 2005
« La mise en scène sobre est entièrement consacrée au jeu et au texte que Gravereaux rend avec un remarquable réalisme. (…) Un diaporama, servant à illustrer l’exposé du maître, ajoute brillamment du comique au propos. » Josée Bilodeau, Radio-Canada, 22 septembre 2005
Crédit photo : Jean-Marie Papapietro